De nombreuses personnes nous demandent, lors de rencontres ou de discussions informelles, s’il est pertinent ou pas de faire un stage de survie. Ces gens sont souvent citadins, pas forcément très sportifs, et peu aventureux. Ils ne se voient pas aller traverser l’Amazonie ou faire des treks engagés, et ils s’imaginent souvent qu’un stage de survie serait trop difficile, trop impliquant ou simplement inutile pour eux.
Tout cela est généralement basé sur le fait que de nombreuses émissions de télé ou certains organismes présentent la survie comme une activité extrême, très dynamique ou potentiellement à risque. C’est faux. Au sein d’un organisme sérieux, un stage de survie a pour but d’enseigner aux stagiaires les principes et techniques utiles pour gérer intelligemment l’inconfort et les risques qu’ils pourront rencontrer sur le terrain, ou même dans la vie quotidienne.
Dans un stage de survie orienté « apprentissage », et non pas « tourisme d’aventure », les organismes sérieux délivrent des modules simples, où la prévention des risques est non seulement enseignée mais aussi appliquée dans l’organisation même des stages : le but n’est pas de se faire du mal, au contraire. Le but est d’apprendre sereinement dans des conditions de sécurité et de bonne humeur optimales. Parce que les humains apprennent mieux quand ils se sentent en confiance, en sécurité et dans un niveau de confort suffisant.
Les compétences transmises en stage de survie sont généralement des choses qui peuvent être utiles à la fois en voyage, en randonnée ou en trek, mais aussi — et c’est là que c’est souvent le plus intéressant — dans la vie de tous les jours. De comprendre, par exemple, comment notre corps gère sa température corporelle et s’adapte au chaud et au froid, à court terme comme dans des adaptations plus longues, permet de comprendre comment se préparer à l’été ou à l’hiver pour profiter de la saison sans en souffrir. Les principes et méthodes transmises pour trouver des micro-climats, pour s’habiller de manière optimale, ou pour savoir quand et comment s’hydrater sont d’autres exemples de la manière dont un stage de survie peut réellement faciliter aussi la vie, et le quotidien.
En randonnée, trek ou voyage, les compétences transmises en stage de survie sont aussi des outils précieux pour augmenter son niveau de confort tout en prévenant les risques. Aussi, nous disons souvent que nous donnons des stages de « comment ne jamais se retrouver en survie ». Parce que la première règle, en survie, c’est de « ne pas se mettre dedans exprès » !
Finalement, nos stages de survie sont accessibles à tout adulte en bonne santé mentale et physique. Inutile d’avoir une condition physique incroyable, ou d’être en mesure de passer les sélections des unités spéciales les plus prestigieuses : nos stages sont conçus pour que les gens ordinaires puissent en profiter, apprendre et comprendre, et réussir à réutiliser les compétences transmises ensuite, en autonomie.
Notre but dans la vie, c’est de prolonger la vôtre.