Ça y est. Je prends une décision : je fais une pause.
« Mais David, une pause de quoi ? Des stages, des webinaires, des newsletters ? Tu vas te mettre au tricot ? »
Pas tout à fait. Je vous rassure, je continue tout ça. Par contre, je décide d’arrêter un truc tout simple : vivre constamment en mode survie.
Vous me connaissez : anticiper les problèmes, prévoir l’imprévisible, ça reste essentiel. Je signe et je persiste là-dessus. Mais parfois, à force d’être toujours sur le qui-vive, on oublie tout simplement de profiter de la vie, maintenant, tout de suite. Et franchement, c’est dommage.
Le vrai piège, pour nous autres passionnés de survie et de résilience, c’est d’être tellement concentrés sur demain qu’on oublie aujourd’hui.
Je parle en connaissance de cause. J’ai passé assez de temps dans un état de vigilance permanente pour savoir qu’on y perd des choses précieuses : les moments simples, les instants paisibles, les moments où justement, rien ne se passe, mais où tout est simplement bon et agréable.
Savoir basculer du sympathique au parasympathique, c’est une clé essentielle. Concrètement, le sympathique c’est votre pédale d’accélérateur, c’est l’action, le stress, la vigilance. Le parasympathique, lui, c’est la pédale de frein : récupération, repos, digestion, régénération. Pensez yin et yang : l’équilibre est nécessaire. Sans récupération, pas de vraie performance sur la durée. Même les meilleurs soldats, les athlètes de haut niveau, savent que récupérer vite et efficacement est vital.
À l’armée, c’est frappant : on voit les recrues comprendre brutalement que pour tenir longtemps et rester efficaces, elles doivent apprendre à débrancher rapidement, à passer en mode récup dès que l’occasion se présente. Le soldat aguerri ne gaspille pas une minute : dès qu’il peut, il ferme les yeux et s’endort comme une masse. Il sait que ces moments de pause font toute la différence sur le terrain.
Voici quelques méthodes éprouvées pour basculer rapidement en mode parasympathique :
- Respiration diaphragmatique profonde : inspirez lentement par le nez, expirez doucement par la bouche. Quelques minutes suffisent.
- Relaxation musculaire progressive : tendez puis relâchez vos muscles, de la tête aux pieds.
- Environnement calme et familier : trouvez un endroit tranquille où vous vous sentez en sécurité et apaisé.
On peut tout à fait anticiper, être prêt, vigilant, tout en s’accordant le droit de profiter pleinement du présent, de la beauté autour de nous et surtout des gens qu’on aime.
Alors aujourd’hui, je vous invite à un petit exercice simple et utile : déconnectez-vous des mauvaises nouvelles, des notifications anxiogènes, et prenez le temps d’aller marcher tranquillement dehors, cuisinez quelque chose qui vous fait plaisir, passez du temps avec vos proches ou reposez-vous simplement au soleil sans culpabilité.
Restez préparés, soyez résilients, soyez forts. Mais surtout, restez pleinement vivants. Car vivre pleinement est la meilleure des préparations.
Bref. Restez pipou 😉
David